Après quelques heures de routes nous sommes arrivés sur place. L’ambiance est la même que les autres années : un peu d’effervescence, de stress de dernière minute, de joie de se retrouver et d’échanger quelques mots sur les bonsaï que l’on aperçoit déjà en place dans l’expo.
Et justement premier constat, beaucoup d’arbre sont déjà en place, il n’y a pas la queue au studio photo pour les photos officielles qui serviront à l’édition d’un livre… Quelque chose est différent.
Une frénésie toute particulière à cette quinzième édition du Noelanders Trophy : il y a des amateurs en train de prendre des photos dans tous les coins.
Habituellement, chacun visite tranquillement pour se faire une idée des bonsaï exposés mais là beaucoup se rue sur les appareils photos pour profiter de l’autorisation temporaire de photographier les arbres car l’expo n’est pas commencée…
Mais les conditions ne sont pas réunis pour faire de bonnes photos : les arbres ne sont pas tous là, ne sont pas encore bien installés, des shohin attendent devant leur armoire, des kusamono manquent encore à l’appel, les étiquettes ne sont pas toutes en place, etc.
Le pire est le manque de lumière, la salle ne semble pas encore totalement éclairée. Donc oui nous pouvons faire des photos mais les arbres ne sont pas encore en condition d’expo.
Je ne suis pas sûr du coup que cela soit une bonne publicité pour cette exposition ni pour les arbres.
Le débat sur l’interdiction des photos n’est pas clos, et ce n’est que lorsque le Noelanders Trophy 2014 fermera ces portes dimanche soir que l’on pourra prétendre conclure à des avantages ou des inconvénients engendrés par cette interdiction.
Aller je vais me coucher…